Ars Scribendi http://ars-scribendi.ens-lyon.fr/ fr-fr Ars Scribendi http://ars-scribendi.ens-lyon.fr/IMG/ruboff0.gif http://ars-scribendi.ens-lyon.fr/ D’αἰὡν à aeternitas : le transfert de la notion d’éternité chez Cicéron http://ars-scribendi.ens-lyon.fr/spip.php?article58&var_affichage=vf 2008-01-30 09:07:58 Dans la notice aeuum du Dictionnaire étymologique de la langue latine[1], A. Ernout et A. Meillet proposent d’attribuer l’invention du substantif latin aeternitas à Cicéron[2]. Cette hypothèse, fondée en partie sur le fait que les premières occurrences figurent chez cet auteur, est fort stimulante. En étudiant les emplois du terme dans la littérature latine, on s’aperçoit en effet que Cicéron est non seulement le premier, mais aussi le seul auteur de son époque à l’employer. Cette seconde (...) Sabine Luciani Bibliographie http://ars-scribendi.ens-lyon.fr/spip.php?article42&var_affichage=vf 2008-01-30 00:00:00 Transferts de termes et transferts de méthode dans les étymologies bilingues. L’acculturation de lexiques étrangers dans des lexiques autochtones Textes modernes : Biville F., « Bilinguisme gréco-latin et créations éphémères de discours », La création lexicale en latin, M. Fruyt et C. Nicolas (éd.), Lingua Latina, 6, Paris, PUPS, 2000, p. 91-107. Capdeville G., « Le vocabulaire technique dans les traités d’Etrusca Disciplina en langue latine », Revue de philologie, 68, 1994, p. 51-75. (...) La définition aristotélicienne de l’âme dans quelques textes latins : endelecheia ou entelecheia http://ars-scribendi.ens-lyon.fr/spip.php?article45&var_affichage=vf 2006-12-06 15:10:28 L’étude des transferts culturels n’implique pas uniquement la façon dont des notions de philosophie grecque ont été reçues et exprimées dans le monde romain. Elle peut aider également à éclairer les textes-sources ou à faire connaître des écrits aujourd’hui disparus. C’est le cas spécialement des notions d’endelecheia/entelecheia. La question de la nature de l’âme est souvent abordée, dans les textes anciens, sur le mode doxographique. La théorie d’Aristote est alors résumée à une équation (...) Béatrice Bakhouche Transferts de termes et transferts de méthode dans les étymologies bilingues. L’acculturation de lexiques étrangers dans des lexiques autochtones http://ars-scribendi.ens-lyon.fr/spip.php?article48&var_affichage=vf 2006-12-05 15:53:37 Les commentateurs antiques du lexique – lexicographes, étymologistes – ont, autant que leurs confrères de l’ère moderne, maintes fois affaire au processus de l’homonymie. Deux vocables, que différencie effectivement au moins un phonème ou un trait prosodique, finissent, au terme d’une évolution morphologique, phonologique ou morphonologique, par abolir entre eux toute opposition formelle – deux mots pour le sens, un seul pour la forme, pour le dire trivialement et très improprement. Cet (...) Christian Nicolas Sénèque lecteur d’Ovide et le Traité du Sublime http://ars-scribendi.ens-lyon.fr/spip.php?article44&var_affichage=vf 2006-11-23 15:34:46 L’étude du rapport entre Sénèque et le περὶ ὕψους, ce traité anonyme qu’on date le plus souvent aujourd’hui de la première moitié du Ier siècle après J.-C., remonte au moins aux travaux d’A.-M. Guillemin[1]. Depuis, les rapprochements entre la pratique de Sénèque et l’esthétique du sublime ont été généralement acceptés par les critiques français. Un article d’A. Michel a exercé une influence décisive, montrant les affinités profondes entre deux (...) Fernand Delarue Composantes grecques de l’annalistique moyenne http://ars-scribendi.ens-lyon.fr/spip.php?article47&var_affichage=vf 2006-11-23 15:01:11 Adoptée au cours du vaste mouvement de transfert culturel qui intervient au IIIe siècle avant J.-C., l’écriture de l’histoire à Rome constitue une « interpretatio romana de l’historiographie grecque », rattachant les représentations romaines du sens et de la fonction du passé au genre grec de la prose historique[1]. Si les auteurs de l’annalistique ancienne (Fabius Pictor, Cincius Alimentus, Postumius Albinus et Gaius Acilius) entretiennent avec l’historiographie grecque des rapports à la (...) Catherine Sensal Hyle-silva (et alentour). Problèmes de traduction entre rhétorique et métaphore http://ars-scribendi.ens-lyon.fr/spip.php?article43&var_affichage=vf 2006-11-14 15:19:13 Je remercie du fond du cœur Christian Nicolas et Bruno Bureau pour avoir relu et corrigé le texte français de mon article. Le champ sémantique de bois-forêt dans les langues indo-européennes est un des plus complexes et mystérieux à notre connaissance, dépourvu qu’il est d’une délimitation exacte de signifié entre les termes qui en font partie. Cela est bien connu depuis un siècle surtout à propos des noms de chaque essence, grâce au malencontreux « argument du hêtre ». La (...) Ermanno Malaspina La « victoire » du christianisme. Un transfert politico-religieux d’après la pensée de Lactance http://ars-scribendi.ens-lyon.fr/spip.php?article46&var_affichage=vf 2006-11-14 14:00:36 Prenant appui sur l’étude de pietas chez Lactance que j’ai menée jadis et que d’autre façon je poursuis, je souhaiterais montrer comment la notion de transfert peut se révéler opérationnelle pour appréhender la question de ce que l’on a nommé ou nomme encore la « victoire » du christianisme, et préciser ainsi comment, par effet de retour, cette notion peut s’en trouver éclairée[1]. Comme l’emploi des guillemets le suggère, j’entends évoquer ici le problème que soulève le choix de ce mot (...) Blandine Colot Salluste ou la naissance de l’histoire à Rome http://ars-scribendi.ens-lyon.fr/spip.php?article38&var_affichage=vf 2006-07-21 17:48:13 1. Pas d’Histoire avant Cicéron ? Le propos est censé être tenu par l’orateur Antoine dans l’automne 91, à la veille du déclenchement de la guerre sociale : l’état de l’historiographie romaine, dit-il en substance, est comparable à celle de la Grèce à l’époque des chronographes et autres Attidographes. À cette époque, Erat enim historia nihil aliud nisi annalium confectio. (Cic. De Or. 2, 52[Cic.DeOr.2,52]) L’histoire n’était alors que la rédaction des annales.(Cic. De Or. 2, (...) Paul-Marius Martin Les pièces profanes de Dracontius. Mécanismes de transfert et métamorphoses génériques http://ars-scribendi.ens-lyon.fr/spip.php?article41&var_affichage=vf 2006-07-19 18:05:24 À côté des deux œuvres chrétiennes de l’Africain Dracontius (Ve siècle), le de Laudibus Dei[Dracont.Laud.] et la Satisfactio[Dracont.Satisf.], la tradition a regroupé sous le titre partiel de Romulea des textes d’ampleur et de contenu variés que l’on nommerait plus justement comme l’édition de la CUF poèmes profanes, pour indiquer le seul point commun manifeste qui les sépare des deux autres textes. Or ce caractère de patchwork du « recueil » ainsi transmis – à supposer d’ailleurs qu’il y (...) Bruno Bureau